A BICYCLETTE SUR L'ÎLE MADAME.

Ceci est la suite de notre petit week-end sur notre belle Île Madame. Pour finir l'année  2009 dans notre belle Charente-Maritime et sous une ciel bleu qui hélas nous a quitté et a été remplacé par un temps mi-figue mi-raisin avec de la pluie de temps en temps !

Claude est revenu me rejoindre après une pêche infructueuse !! eh oui il y a des jours avec et des jours sans !!! Moi je sors tout juste de cette merveilleuse visite dans les marais salants et j'ai encore l'odeur d'iode et de sel qui me chatouille les narines. Cette ferme aquacole fait aussi auberge et ce soir, exeptionnellement il y a une soirée avec menu gastronomique et chanteur ! Comme vous le savez, j'ai tout oublié à la maison (mon succulent carré de porc aux pommes fondantes!), mon mari décide de m'offrir le restaurant !!! Ah même le bout du monde a un petit resto sympa ! Donc nous reviendrons ce soir pour déguster tout ce que j'ai vu ce matin !
En attendant, à la vue des kilos que nous allons prendre ce soir, nous décidons une petite balade à vélo pour faire le tour de l'île.

UN PEU D'HISTOIRE SUR L'ÎLE MADAME

Selon les historiens au XVI siècle, l'Île s'appelait "Île de la Garenne", elle était la propriété de chasse des Seigneurs de Rohan de Soubise. C'est au XVII siècle que l'Île prit le nom de "Île Madame", de par l'appartenance à Anne de Rohan de Soubise, favorite de Louis XIV, dont toutes les propriétés portaient le nom de "Madame".
Pendant la Révolution Française, elle fut baptisée "île Citoyenne", puis "Île Sainte-Marie" par les prêtres déportés.
Après tous ces événements, elle retrouva son nom "Île Madame".

Mais une légende beaucoup plus poétique dit ceci :
Je m’ennuie, dit Madame. Il vous faudrait une île pour rêver, répondit le renard, l’œil amusé. Mais où trouverai-je une île ? rétorqua Madame que cette idée amusa... sans savoir comme elle l’atteindrait. Elle ne savait pas nager. Malicieux, Renard combla son vœu : j’en connais une. Je vais vous transporter sur mon dos et cette île deviendra la vôtre, Madame.
Cette histoire, comme celle de l’Abbesse de Saintes, fait partie des légendes qui gravitent autour des origines de l’île Madame.

L'Île n'est pas très grande et il nous aurait fallu à peine un petit quart d'heure pour en faire le tour ! Mais c'est sans compter sur tous les trésors qu'on peut apercevoir à chaque détour. Quelle oasis de paix ! Je me régale de cette nature vierge et je remercie La Charente-Maritime de si bien conserver cette île sauvage.

Dans la moindre petite flaque d'eau de mer on aperçoit du sel  ! et j'ai gouté c'est bien du sel !




Nous apercevons au loin Fort Boyard, vous savez avec le Père Fourras !



Là c'est "une redoute" c'est à dire une ancienne fortification militaire qui servait à protéger l'estuaire et la rade de Rochefort.
A ce que je me suis laissée entendre dire, une société Anglaise, Landmark Trust, désirerait en faire un gîte. Je doute que cela soit une idée de génie, mais hélas nous n'avons pas notre mot à dire !


Le petit train arrive, mais hélas à cette saison pas beaucoup de monde. Nous allons essayé de traverser la passe aux boeufs à vélo, voyage un peu périlleux !
Lorsque nous avons emprunté ce passage,je ne saurai pas dire pourquoi mais j'ai pensé au passage de Moïse lorsqu'il sauve son peuple d'Egypte. Comme quoi un décor peut en rappeler un autre.




Nous nous arrêtons en plein milieu de la passe aux boeufs, admirez le calage du vélo à Claude avec un cailloux.



Nous voilà de l'autre côté sur le continent, un petit monument est dédié au Marquis De La Fayette pour y avoir embarqué à bord de l'hermione le 10 mars 1780 à destinations Des Amériques. 

Nous retraversons la passe aux Boeufs, et là Claude contemple le paysage !



Notre petit week end touche à sa fin avec une dernière photo de ce merveilleux endroit où nous reviendrons c'est certain, car nous y avons trouvé paix et sérénité.