LA MAISON DE L'OURS A SAINT LARY.

Toujours sur les conseils de Lou et Marie, nous allons visiter la Maison de l'Ours à Saint Lary. Nous sommes tous seuls à attendre et le monsieur présent m'autorisera à faire des photos.

Le problème de l'ours dans les Pyrénées est toujours présent. Est-ce qu'il a sa place dans nos montagnes alors qu'il succite encore craintes et peurs ? C'est le mal aimé des bergers ! Et pourtant c'est un animal très attachant et très intelligent qui doit rester dans nos montagnes.

Lorsqu'on prononce le nom ours, chez nous aussitôt nous l'assimilons à la jolie peluche du "nounours" en peluche !
D'ailleurs à l'entrée de la maison de l'ours il y a ceci :


Mais voilà ce que nous pouvons rencontrer lors d'une promenade et c'est vrai que c'est très impressionant, du moins je me l'imagine !

Ca c'est Charlotte, une ours récupérée d'un cirque-zoo où elle vivait en cage avec ses deux petits jumeaux. Une cage de seulement 1,5.m2. C'est honteux d'asservir des animaux dans de telles conditions !!! Elle est partie pour le paradis des animaux en 2000 en laissant ces deux jumeaux "Appolon et Bingo" aux bons soins de la maison de l'ours. Mais hélas en octobre un des jumeaux est parti rejoindre sa maman.

Les ours vivants dans les Pyérénées seraient environ une vingtaine. Tous ont un nom :

-Camille, Aspe-OUest, Pyros, Boutxy, Balou, Ziva, Caramelles, Hvala....

 

L'ours a été pendant très longtemps le compagnon de misère des montreurs d'ours :

Puis nous avons été voir un film très touchant et ensuite nous avons fait la connaissance du seul rescapé : Bingo.

Oui, je ne doute pas qu'il ne soit pas bien mais il vit dans une prison dorée. Il ne connaitra jamais la liberté de gambader mais il est en vie !

La maison de l'ours s'occupe très activement pour lui chercher une compagne. Aux dernières nouvelles ils en auraient trouvé une !

 Voilà une visite très instructive qui s'achève avec quelques larmes dans les yeux de savoir que hélas jamais nous ne trouverons de compromis afin de vivre avec des animaux qui nous font peur mais qui ont autant leur place que nous avons la nôtre.