Le lac du Bourget

LE LAC DU BOURGET

Samedi 8 février :

4° petits degrés ce matin et nous reprenons la route, directions les Alpes. Nous ne connaissons presque pas cette région où nous sommes venus une seule fois en 1983 ou 1984. Ce n'était pas prévu au programme, donc on va s'adapter.

La route entre le Puy en Velay et le lac du Bourget en Savoie est vraiment monotone. Pas d'émerveillement, pas de coup de cœur et donc pas d'arrêt inattendu. Passer le petit village d'Aoste, oui oui, vous avez bien lu, nous sommes en Italie ! Mais non, Aoste en Isère ! le paysage devient plus montagnard avec de jolis clochers et petits chalets en bois et surtout la montagne qui a nouveau est devant nous. Bon toujours pas de neige à l'horizon. C'est désolant ! Nous nous arrêtons sur un parking où il est signalé un point de vue. Nous sommes sur le lac du Bourget. Il est magnifique !

Nous nous installons sur l'aire à côté du camping, l'aire aux Cygnes en bordure du lac.

GPS : N 45.653099  E 5.863160   6,50 €/jour avec vidanges, eau propre.  

Aire très agréable et calme en cette période.

 Dimanche 9 février :

Un beau soleil nous tire de dessous la couette après une grasse matinée. Nous partons nous promener au bord du lac. Nous sommes presque seuls.

Puis nous partons pour les marais du lac. C'est superbe !

Puis nous découvrons le château de Thomas II de Savoie, un lieu chargé d'histoire. Tout commence en 1248, le comte de Savoie fait bâtir ce château pour ces parties de chasse et de pêche. Son fils Amédée V en devient le propriétaire en 1285 et transforme ce château en résidence princière. De ce fait, le Bourget du Lac devient une châtellenie comtale qui s'étend du sud du lac jusqu'aux portes de Chambéry. Hélas après un important incendie en 1456, le château est abandonné et devient une carrière à pierres. Au début du XIXème siècle c'est un renouveau pour le château qui attire les premiers touristes en villégiature à Aix-les-Bains et inspire les peintres et aquarellistes. Depuis 1983 il est classé aux monuments historiques. Pour moi ce sont des ruines mais quand on aime …

Les comtes avaient construit un réseau d'assainissement hydraulique avec des fossés larges et profonds dont le remplissage se faisait depuis la Leysse (rivière à côté du château) grâce à un déversoir en amont du Tremblay. L'eau était acheminée par des bourneaux (canalisations) en plomb et en bois, recouverts pour éviter la pollution. Ces fossés servaient aussi de vivier pour la pêche et en 1405 Amédée VIII y fit venir des cygnes pour l'agrément.  

Nous retournons vers le lac et nous trouvons des petites choses qui attirent nos yeux. Demain ce sera journée technique.