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Nous quittons notre fille et petite fille qui reprennent le chemin du retour et nous, nous partons direction Paimpont en Ille et Vilaine où Eve et Francis vont venir nous retrouver.
Nous empruntons le magnifique pont de Saint Nazaire.
Nous nous arrêtons pour la pause déjeuner à La Gacilly mais il pleut des cordes. Après la pause déjeuner nous continuons notre route et nous entrons dans la forêt mythique de Brocéliande.
Il pleut toujours et encore !!! Eve et Francis arrivent et se mettent à côté de nous. Nous sommes sur l'aire de camping-car de Paimpont (GPS : N48.022800 E002.170740 6€/jour). Nous sommes sur de la pelouse et j'espère que demain nous ne patinerons pas pour partir ! Puis une éclaircie, on saute dans nos bottes et on fonce au village. Bon l'éclaircie sera de courte duré. On se met à l'abri avant d'arriver à l'abbaye.
L'abbaye, ancien monastère bénédictin de 630 dont il ne reste rien de nos jours, a été construite à partie de 1199 dont la superbe rosace. Puis d'importantes transformations au XIIIème siècle où seule les voutes de la nef sont conservées. S'ensuivront d'autres transformations, dont la dernière date de 2004. Elle est dédié à notre Dame de Paimpont. Les magnifiques vitraux, datant de la fin du XIXème siècle, racontent la vie de Saint Judicaël fondateur du monastère en 630.
Portail de l'abbatiale du XIIIème siècle où une belle statue de la Vierge à l'Enfant sépare les portes jumelées en arc trilobé, les chapiteaux à culots coudés et les fenestrages sans chapiteaux.
Une petite éclaircie à nouveau nous permet de nous promener dans Paimpont et nous découvrons de bien sympathiques habitantes.
Il me semble connaître ce trio !
L'abbaye vue depuis le lac au coucher de soleil.
Lundi 17 mai :
Pas de pluie cette nuit donc pas de glissade sur la pelouse à notre départ. Nous partons dans le Val sans Retour, le domaine de la fée Morgane, demi-sœur du roi Arthur, elle connaît la magie de Merlin.
Le sentier est détrempé par les pluies des jours précédents, c'est gadoue et ruissellement d'eau, on doit même franchir un ruisseau !
On arrive à l'étang du Miroir aux Fées et nous franchissons la frontière entre la réalité et le rêve. Cette étendue d'eau logée dans le creux de la vallée servait autrefois à alimenter un moulin. Ses eaux vives et claires comme l'argent aurait servi, dit-on, de demeure à 7 fées, toutes sœurs. Un jour, poussée par la curiosité, la plus jeune d'entre elles s'approche d'un humain et tombe follement amoureuse. Les deux amants vivent de doux moments en secret jusqu'à ce que les fées découvrent leur histoire et décident de se venger.
Je me penche au-dessus de ce miroir, j'ai espoir de voir les fées car je crois encore aux comptes de fées. Mais que nenni point de fées.
Nous continuons pour aller voir l'arbre d'or qui ne fait pas partir de la légende de Brocéliande. L'arbre d'or est une œuvre d'art créé par François Davin en 1991. En 1990 un terrible incendie a dévasté plus de 400 ha de landes. Cet arbre recouvert de véritables feuilles d'or symbolise la renaissance de la forêt mais aussi le caractère fragile et précieux de la forêt. Il est entouré de 5 arbres calcinés qui représentent la disparition de la nature.
Nous ne continuerons pas plus loin, le sentier devenant impraticable. Nous avons quand même fait une belle balade. Sur le chemin du retour une jolie demeure.
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