• (photo prise sur une documentation)

    Mercredi 19 mai 2021 :

    Nous voilà à Saint Malo, vaisseau de pierre sur l'embouchure de la Rance. Nous entrons sur les remparts par la porte Saint Thomas ouverte en 1740.

    C'est au 12ème siècle que naîtra la ville qui jusque là n'était qu'un rocher. Elle prendra le nom de Saint-Malo-en-l 'Isle. L'esprit malouin flotte sur la cité : indépendant et valeureux et bon nombre de Grands Hommes y ont fait la renommée et l'histoire tels que Jacques Cartier qui partira à la découverte de la Nouvelle France au Canada, Duguay-Trouin corsaire et amiral de France, Pierre Louis Moreau de Maupertuis  philosophe et mathématicien.....

    Mais deux d'entre eux sont dans toutes les mémoires. Le célèbre corsaire Surcouf et François-René de Chateaubriand. Tandis que l'un voguera sur la mer à l'abordage des vaisseaux anglais, l'autre deviendra le précurseur du romantisme en France. Et ces deux personnages ont leur statue qui rappelle aux visiteurs que nous foulons ici une terre illustre.

         

    Les plages de sable blond s'étirent devant les remparts. Cette longue muraille voit le jour dès le 12ème siècle et sera entièrement reconstruite après le grand incendie de 1661. 

     Nous faisons le tour entièrement et les paysages qui s'offrent à nos yeux sont de toute beauté.

     Le Fort National anciennement appelé Fort Royal et aussi Fort Impérial a été construit en 1689 sur le rocher de l'Islet par Siméon Garangeau. d'après les plans de Vauban et sur l'ordre de Louis XIV.

     

     

    Le rocher du Grand Bé où François-René de Chateaubriand repose face à la mer suivant son souhait. On peut y accéder lorsque la mer se retire et ce lieu est devenu un pèlerinage mais hélas pour nous c'est encore haute mer.

     

    Une autre photo où on voit en premier plan le rocher du Grand Bé dernière demeure de François-René de Chateaubriand et le Fort La Reine au deuxième plan construit en 1694 par Vauban c'était une batterie d'artillerie dénommé Bastion du Cheval-Blanc. 

     

    Saint Malo vit au rythme des tempêtes c'est pourquoi des pieux ont été planté le long de la plage du sillons afin de protéger les fortifications.

     

    Nous pénétrons à l'intérieur de la ville intra-muros par la porte Saint Pierre percée en 1871.

    Et nous trouvons au sol une plaque d'égout ainsi qu'une décoration qui m'intrigue. La plaque d'égout porte les armes de la ville avec l'hermine bretonne et 2 beaux toutous. Pourquoi des chiens ? Autrefois, les chiens du guet étaient une meute de chiens de garde que l'on lâchait à la nuit tombée sur la grève entourant les remparts de Saint-Malo(la cloche Noguette sonnait le couvre feu à 22h), afin d'en assurer la protection et surtout les cargaisons des bateaux à marée basse. Ils ont donné leur nom à la rue et à la place du Guet parce qu'elles se trouvent à proximité du Bastion de la Hollande. Les chiens malouins ont gardé une réputation de chiens dangereux même longtemps après la disparition des chiens du guet. Ainsi, quelqu'un se rendant dans cette ville, il était d'usage de souhaiter "Bon voyage, Monsieur du Mollet", par allusion aux mollets, la partie de l'anatomie la plus exposée aux morsures de chiens.

              

     Nous tombons sur une librairie où tout est resté dans son jus ! 

         

    Un centre ville animé

    Et nous arrivons à la cathédrale Saint Vincent dédié à Saint Vincent de Saragosse, martyr  espagnol du VIème siècle. Cette cathédrale a une particularité, elle épouse la pente du rocher sur laquelle elle a été édifiée. 

         

    Vestige de l'ancien cloître.

    Cette cathédrale possède aussi la plus ancienne voûtes de pierres de Bretagne. Elle est dotée de chapiteaux romans et le cœur est bâti sur plusieurs niveaux et les élévations latérales sont du style gothique du XIIIème siècle.  

    L'intérieur n'est pas d'origine étant donné que la ville de Saint Malo a été presque entièrement détruite pendant la seconde guerre mondiale. Une grande rosace accueille le fidèle, elle a été réalisée par Raymond Cornon en 1968 et les vitraux sont de Jean Le Moal.

    L'ensemble des vitraux de la nef retrace l'histoire de Saint Malo et de la cathédrale et sont l'œuvre de Max Ingrand. Sur la première photo c'est la fondation du siège épiscopal de Saint Malo par Jean de Chatillon en 1152.

         

    Après cette grande visite nous irons dégusté une crêpe et une bolée de cidre.

    Puis un petit tour à l'extérieur des remparts.

    Pas besoin du petit train, nous avons bien marché !

    Et nous découvrirons dans le port la réplique d'une frégate corsaire de 1745, un trois mâts, l'Etoile du Roy. Ce navire de 310 tonnes était armé de 20 canons.

     La visite de Saint Malo se termine là et je vous dis à très bientôt pour la suite.

     

     

     

     

     


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